La monétisation des droits, une des principales modifications de la rénovation du CPF.
Les employés à temps partiel effectuant une durée de travail supérieure ou égale à 50% de la durée légale ne seront plus proratisés.
Le Ministère du travail a donc fixé un apport régulier de 500€ par an plafonné à 5000€.
Pour les salariés ne disposant pas d’au moins un diplôme ou titre professionnel de niveau V ou d’une certification reconnue par une convention collective nationale de branche, l’apport régulier sera fixé à 800€ par an plafonné à 8000€.
Le fait d’abandonner la valeur « heure » au profit de la monétisation implique que les abondements en heures complémentaires ou supplémentaires ne sont plus réalisables. Il reste cependant possible d’alimenter le compte en cas de coût de formation supérieur aux droits disponibles sur le compte.
Comme précisé dans le projet de loi, les heures acquises jusqu’alors au titre du CPF et du DIF seront converties en euros au 1er Janvier 2019 selon des modalités établies par décret.
Muriel Pénicaud, la Ministre du travail a annoncé une valorisation de 14,28€/h.
Pour information, les crédits temps CPF actuels sont en moyenne d’une valeur de 30€/h selon l’Opca.
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