10 000 FORMATIONS AUX MÉTIERS DU DIGITAL POUR UNE OUVERTURE À L’EMPLOI DURABLE
Dans le cadre du Plan d’investissement dans les compétences (PIC), 10 000 formations aux métiers du numérique sont prévues d’ici à 2022 par la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.
Selon cette dernière, « la priorité doit être donnée à des formations longues et qualifiantes, à l’innovation et à un accompagnement individualisé, afin de proposer des formations de qualité et atteindre un taux d’emploi élevé ».
Muriel Pénicaud, la ministre du travail a indiqué vouloir créer 10 000 formations au digital d’ici 5 ans dans cette optique. D’autre part, le PIC a également prévu d’allouer une enveloppe de 15 milliards d’euros pour la période 2018-2022 afin d’accorder un parcours accompagné gracieux dans l’accès à des formations pour 2 millions de bénéficiaires (un million de demandeurs d’emploi (DE) peu qualifiés et un million de jeunes).
Ces formations indiquent donc un souhait de créer « une société de compétences » où les secteurs rencontrant des problèmes d’embauche pourront se procurer les compétences requises sans distinction territoriale.
Le terrain du numérique étant très solliciteur, le chômage, notamment chez la jeunesse en décrochage scolaire pourrait être notablement diminué, d’autant que cette génération dispose généralement d’un véritable emballement pour le digital.
DES PLANS D’ACCOMPAGNEMENT ET DE SUBVENTION DES FORMATIONS PRÉVUS
Le Plan d’investissement dans les compétences envisage de soutenir financièrement les entreprises dans la formation au numérique des DE afin de stimuler l’évolution numérique de l’économie.
D’une part, Pôle Emploi accordera un soutien spécial « métiers du numérique » aux entreprises qui s’engageraient à former un postulant.
D’autre part, une « aide au projet d’inclusion de compétences numériques » sera également accordée aux entreprises désirant faire progresser en interne les aptitudes digitales de leurs employés.
Cette aide financière comprendra la prise en charge du coût de la formation (jusqu’à 8 euros par heure), ainsi que le salaire du candidat en formation.
Il s’agit d’un rapport « donnant-donnant » entre le candidat et l’entreprise car il permet à l’employeur de former un éventuel futur collaborateur et au postulant de gagner des aptitudes qui lui seront essentielles dans son développement professionnel.
DE NOMBREUX ASSOCIÉS SEMBLENT SÉDUITS
Tactiquement, cette résolution d’Etat ambitionne de diminuer le chômage, en faisant bénéficier notamment 80% des personnes n’ayant pas de baccalauréat.
De nombreuses organisations sont disposées à s’employer pour soutenir ce projet. Pôle Emploi, Syntec numérique et le réseau de la Grande école du numérique en font partie.
Des entreprises (IBM, Accenture, Capgemini, Linagora, Econocom) se sont déjà proposées pour engager des stagiaires à l’issue de leur apprentissage dans le cadre de ce PIC.
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